LIAM GALLAGHER – PARIS OLYMPIA #LIVE REPORT @ DIEGO ON THE ROCKS
LIAM GALLAGHER PARIS OLYMPIA 02/03/2018
Autant OASIS a pu déplaire dans leur dernière prestation Parisienne (Bercy 2009), autant Liam Gallagher a ravi ses fans le 2 mars 2018 dans la plus belle salle du monde. L’Olympia – sold out – a vibré durant 1 heure 15 (court!) et le public Anglophone a bondi dès que l’enfant terrible de Manchester reprenait les standards de son défunt groupe.
Sur fond de classiques faisant patienter l’auditoire (Bowie, Damned…), Liam investit la scène avec “Rock n’roll star” (ce qu’il est) puis “Morning glory”, deux perles des albums les plus célèbres. Vêtu d’un blouson qu’il ne quittera pas, le chanteur enchaine mains dans le dos et posture voutée les grands tubes d’OASIS et des extraits de son album solo “As you were”. Après 3 ans d’absence, William John Paul arbore une barbe épaisse et produit un rock électrique très plaisant (“Wall of glass”, “Bold” et “For what it’s worth”). La voix mise en avant sur “Paper crown” rappelle qui est le patron et le public Parisien va s’enflammer sur les premières notes de “Some might say”, titre de 1995 composé par Noel et meilleur moment du show. Tous les titres d’OASIS sont acclamés alors que “Come back to me” ou “Universal gleam” sont d’une qualité moindre dans les compositions récentes de l’artiste.
Comme l’indique l’énorme panneau posé à gauche de la scène, le “rock n’roll” est roi pour la dernière ligne droite du spectacle (rappel). “Supersonic” que Liam ne jouait plus et “Cigarettes & Alcohol” secouent une dernière fois le plancher Olympien alors que les accords guitaristiques sont semblables. “Live forever” sera acoustique/karaoké et cloturera un concert efficace malgré sa durée limitée. Contrairement aux idées reçues, Liam Gallagher a encore son mot à dire et pas necessairement pour insulter son frangin…
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** A (ré) écouter l’émission « Diego On The Rocks » le 1er mercredi du mois, de 20h à 22h sur Aquitaine Radio Live.
“Mon moment préféré d’un concert ? Le lendemain, lorsque je revis l’instant et rédige la chronique…” (DIEGO 2017)